<aside> 📗 Résumé
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Lorsqu'elle arrive à Auschwitz, sous un ciel bas et gris, Ana est persuadée qu'elle ne survivra pas à l'enfer du camp. Mais elle possède une compétence que les nazis recherchent : elle est sage-femme. Son travail sera de donner naissance aux enfants des autres prisonnières. Une mission terrible car, dès qu'ils ont poussé leur premier cri, les nouveau-nés sont arrachés à leurs mères et donnés à des familles allemandes. Malgré la détresse de ces femmes à qui on vole leurs bébés, Ana essaie d'apporter un peu de réconfort autour d'elle. Et puis un jour, elle réalise qu'elle peut faire plus. Secrètement, elle commence à tatouer les petits avec les numéros de déportées de leurs mères. Une lueur d'espoir dans ce monde d'une infinie noirceur : et si un jour, après l'horreur de la guerre, grâce à ce petit geste, ces enfants et leurs mères pouvaient se retrouver ?
<aside> 🤔 Avis
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Nous suivons dans ce livre deux femmes, Ester et Ana, l’une est une infirmière juive, l’autre une sage-femme polonaise. Elles se retrouvent toutes les deux à Auschwitz et de leurs mains naquirent près de 3000 bébés.
J’admets que le début de ce livre m’a laissé assez perplexe, j’ai trouvé que l’on accordait trop d’importance à l’histoire d’amour qui était à mon goût un peu trop mielleuse (ce que le coeur n’oublie jamais est typiquement une histoire d’amour, inspirée de celle de la grand mère de l’auteure, qui m’a littéralement ensorcelé) . Les évènements s’enchaînent toutefois assez rapidement pour au final créer un rythme qui fait qu’on tourne très vite les pages. Ce n’est clairement pas le meilleur livre sur le sujet, il y a beaucoup d’approximations et c’est beaucoup trop romancé mais, le sujet des femmes enceintes est un sujet très intéressant qui pour ma part n’avait jamais été abordé dans mes lectures sur cette période. L’un des points que je regrette est qu’il n’y ait même pas de bibliographie (pour un livre qui se veut historique…) et que le personnage d’Ana n’ait pas été nommé Stanisława Leszczyńska. On se base littéralement sur la vie de cette femme exceptionnelle pour ne la citer qu’à la fin en disant qu’il s’agissait d’une inspiration ? Pour ma part j’ai trouvé ça assez décevant pour un livre qui se veut être un hommage historique, j’aurais préféré quelque chose dans le même style que le nageur d’Auschwitz.
Pour ce qui est de la fin, malheureusement, j’ai trouvé ça complètement niais et un peu hors contexte (uniquement pour Ester).
Pour ce qui est des personnages, même si j’ai aimé suivre les deux femmes, j’ai trouvé qu’Ester n’apportait pas grand chose au récit (mis à part au début pour faire une différence entre « juifs » / « non juifs »). Son histoire est très « film à l’eau de rose », j’ai préféré suivre Ana avec qui j’avais réellement l’impression de suivre des « faits » historiques.
Pour conclure, bien qu’il soit émouvant, ce livre est loin d’être le meilleur sur cette période. Il est beaucoup trop romancé et les informations historiques manquent clairement de références.
La haine est un feu de paille, alors que l’amour brûle bien plus longtemps.