<aside> 📗 Résumé

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Tous les jours, dans le silence de la grande cuisine, c'est la peur au ventre que Magda avale ses repas. Chaque bouchée pourrait être la dernière. La jeune femme est l'une des «goûteuses d'Hitler» dont la mission est de tester sa nourriture et de s'offrir en sacrifice en protégeant le Führer d'un empoisonnement. Peu à peu, Magda s'habitue au risque permanent. Dans l'environnement du Berghof, la luxueuse «Tanière du loup», elle pourrait presque en oublier l'horreur de la guerre. Mais, un jour, elle découvre des photos des camps de la mort et sa haine de tout ce que représente le régime nazi ne fait que grandir. Lorsqu'elle apprend qu'un complot contre Hitler est en préparation, elle décide de s'engager au côté d'un jeune et séduisant officier rebelle. Mais dans cet univers de chaos, comment oser croire en un avenir? Ils vont devoir tout risquer pour espérer, un jour, vivre dans un monde en paix…

<aside> 🤔 Avis

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Pour ce livre j'avoue être assez dubitative. J'ai adoré le thème qu'il traitait, je n'avais jamais lu de livre sur ce sujet et je connaissais encore moins cet aspect historique. Pourtant, je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus historique et de moins romancé, cet aspect m'a quelque peu déçu je l'admets… Un aspect que j'ai trouvé assez étrange, c'est qu'au début de ce livre Hitler n'est pas décrit comme un monstre sanguinaire, il semble même assez “conciliant” et vraiment je m'attendais à tout sauf à ça.

Pour le reste des personnages, je n'ai pas plus que ça apprécié Karl et Magda. Cependant, j'ai bien aimé que l'auteur montre un certain aspect égoïste du personnage principal, elle choisit de résister non pas parce qu'elle est engagée après tout (enfin pas au début). J'ai trouvé que cet aspect rajoutait du réalisme au récit.

Pour conclure, je m'attendais à un livre plutôt historique donc pour cet aspect j'ai un peu été déçue. Les personnages sont toutefois assez bien travaillé et vraiment très réalistes.

Nous participions à notre propre destruction. Comment tous les Allemands avaientils pu fermer les yeux ? Je me demandai si ceux qui vivaient dans les villes ou dans les fermes à l’extérieur des camps pouvaient sentir l’odeur de la chair brûlée. Regardaient-ils le ciel alors que des cendres grises pleuvaient sur eux ? Comment pouvaient-ils ignorer ce qui se passait et, s’ils le savaient, pourquoi ne s’en souciaient-ils pas ? Où étaient les gens qui devaient se dresser, horrifiés et indignés, face aux agissements de notre gouvernement ?